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Hervé Neau dit Dr No |
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Ville
: Saint Georges
du bois |
Modèle : FJR
1300 !! |
Loisirs 1 :
Parachute |
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Tête de fourche "storm" optima Sabot poly 26 Ligne d'échappement Devil SB2 double Peinture jantes Selle perso |
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Salut je m'appelle Hervé Neau, Dr NO sur le Web j'habite Le Mans, à 2 pas du circuit Bugatti, j'ai 28 ans, célibataire et je suis adjoint du chef de rayon poissonnerie dans un Hypermarché . ça fait 10 ans que je fait de la moto tous les jours et par tous les temps (toujours pas de voiture) et je roule depuis 3 ans sur un 1200 XJR SP "Sarron réplica" de 1998 que j'ai pas mal personnalisé (vous verrez plus loin) . outre la moto, mon autre passion ce sont les shoot d'adrénaline à 200 km/h pour ce j'enfile ma combinaison, mes gants et mon casque . il suffit ensuite de démarrer le moteur, pas celui de la bécane, mais celui de l'avion . une fois décollé, j'attends que la petit aiguille sur mon poignet gauche indique "4000", j'ouvre la porte, je saute et je ne tire la poignée que 3000 m plus bas : 50 secondes de pure sensation . en revanche sur la route je suis du genre calme, tout dans le couple et pour ça le XJR c'est le top du top . |
Je prends donc la plume, heu...pardon
le clavier... pour vous parler de ce superbe engin qu’est le XJR . Mais
pour bien comprendre il faut revenir aux sources, aux lointaines origines
Les origines : Il y a 15 milliards d’années, lors du grand chamboule
tout intergalactique, des millions de tonnes de graviers furent répandues
à travers tout le cosmos (certainement un coup de le DDE céleste) et
si Dieu est motard il a certainement du, lui aussi, se casser la gueule
plus d’une fois dessus . Je vous passerais les 11 premiers milliards
d’années, ils sont sans intérêt : pas de grands prix, pas de femmes
et, seul points positifs, PAS DE FOOT A LA TELE ni de Gayssot sur les
routes . Il y a donc 4 milliards d’années, dans un petit coin de la
voie lactées, un planète se forma, mais là encore bien du temps fut
nécessaire pour que les bipèdes la peuplant évoluent . Au bout de quelques
millions d’années ils finirent par inventer la roue, mais il leur fallu
encore quelques millénaires pour parvenir au stade ultime de leur évolution,
délaissant les chars à boeufs puis les chars à beaufs pour ce dresser
fièrement sur leurs 2 roues : LE MOTARD ETAIT NE Les premiers écrits
en attestant remontent à la Grèce antique, avec Homère qui, par la bouche
du Sphinx demande à Ulysse : "qu’est-ce qui va à 4 roues le matin, 2
roues le midi, et 3 roues le soir" (le vélo et les roulettes, puis la
moto et enfin le side) Il est cependant dommage que les divers traducteurs
aient, au fil des siècles, déformé ces propos . Bref le motard étant
né il restait à lui trouver une machine digne de ce nom... Vous voudrez
bien excuser les quelques raccourcis historiques que je me suis permis
mais, les dinosaures n’étant pas motocyclistes : ON S’EN TAPE . Donc
nous voilà rendu en 1984, année où Yamaha décide de lancer une nouvelle
hyper sport qu’elle baptise FJ1100, mais l’apparition des premiers GSXR
la relègue vite au rang de grosse vache et c’est donc comme GT qu’elle
continuera sa carrière en passant à 1200 CC : le FJ 1200 entre vite
dans la légende avec son couple de tracteur, son confort et une excellent
fiabilité moteur . Mais a partir de 1994, nombre de FJistes (donc moi)
versent une larme lorsque le FJ disparaît progressivement au profit
d’une GT "hight tech" mais qui n’arrivera jamais à occuper la place
laissée vacante : le GTS 1000 . L’histoire était-elle finie ? que nenni
!! Tel le phoenix renaissant de ses cendres, ce formidable moteur réapparu
sous une autre forme, sa métamorphose accomplie, la chenille s’était
muée en un superbe papillon : LE 1200 XJR ETAIT NE (sonnerie de trompettes
et coeur d’anges) Mais alors qu’est-ce que le XJR ? : La recette pour
faire un roadster est connue : on prends un moteur qui à fait ses preuves,
celui du 1200 FJ, on le gave de vitamines en lui ajoutant une rampe
de carbu spécifique et en modifiant le rapports de boite (fini le "gros
poumon") et ont met le tout dans un cadre on ne peut plus classique
avec double berceau en tubes acier et des amortisseurs AR en position
latérale . Les différents modèles : Entre 1994 et 1998 le XJR est décliné
en version 1200 CC puis passe à 1300 CC dès 1999 . En 1995 Yamaha France,
dans la lignée de la XJR cup, organise le Star show en ouverture du
GP de France au Mans : des XJR sont confiées au mains expertes d’anciens
champions tels Randy Mamola ou Eddy Lawson qui vont s’arsouiller comme
des furieux sur quelques tours du Bugatti avec des machines peintes
aux couleurs qui ont fait leur gloire. Devant ce succès et celle de
la XJR cup, Yam décide de commercialiser une version SP reprenant la
livrée de certains de ces pilotes, en 1997 ce sera la Kenny Roberts
(noir jaune et blanc) et en 1998 la "Sarron" (aux couleurs de YMF) .
Les différences entre SP et "standard" sont : - la peinture (avidement)
- la fourche est réglable - un pot 4 en 1 Carbonne (Devil Boost) - les
suspensions AR sont confiées à un combiné Ohlins - des leviers de frein
et d’embrayage réglables - une chaîne finition or Avec le passage à
1300 CC (ce qui lui donne un peu plus de couple) les différences sont
moins importantes entre le 1300 SP et le modèle standard puisque toutes
les XJR se voient équipées d’une fourche et de leviers réglables . Outre
la cylindrée, le 13 se distingue du 12 par une partie arrière entièrement
redessinée, elle adopte les freins du R1 et une fourche revue pour être
plus ferme. En 1999 la SP se décline aux couleurs de YMF (bof) et en
rouge, noir et blanc (jolie) Pour les modèles 2000 Yam innove un peut
dans les colories surtout en laissant le moteur brut, en alu, exit
le noir ce qui éclaircie beaucoup la ligne Et finalement nous voici
en 2001 où la SP est a nouveau décliné au couleurs de Kenny Roberts,
je la trouve tout simplement superbe, la plus belle de la lignée . La
bête au quotidien : A conduire c’est un vrais régal, le moteur est présent
à tous les étages, trop linéaires disent certains mais pour ma part
c’est ce que j’aime : un moulin que répond dès qu’on le sollicite sans
devoir rentrer de rapport et sur ce point là le couple fait merveille
(50 km/h en ville à 1500 t/min et il repart dès qu’on ouvre un peu)
rajouter à ce cocktail une maniabilité de vélo et c’est carrément le
grand pieds notamment en usage urbain . Et pour ce qui est de la fiabilité
du moteur je vous l’ai déjà dit : c’est le moteur du FJ 1200, une référence
en la matière, mon ex-FJ a aujourd’hui 180 000 km et roule encore .
Sur la balance le XJR est plus lourd que sa concurrente le Bandit mais
cet embonpoint se fait oublier dès la premiers tours de roue . Le béquillage
sur la centrale est des plus aisé, la béquille est bien conçue et on
est loin, par exemple, de la galère qui consiste à mettre un 900 diversion
sur la centrale (faut être Arnold) La position de conduite n’est pas
fatigante (presque identique au FJ), on est assis bien droit et la selle
offre un excellent confort tant au pilote qu’au passager (aux antipodes
des "Rmachin" rembourrées aux noyauts de pêche) . sur longs trajet on
tient sans problème les 150/160 km/h, au delà un saute vent ou une tête
de fourche devient nécessaire . Puisque l’on parle de la fourche c’est
un des points qui fâche sur le 1200 et notamment sur le 1200 SP où on
souffre d’une différence entre une fourche trop typée GT et des amortisseur
AR beaucoup plus sport (Ohlins), une des solution les moins coûteuses
consiste à remplacer l’huile de fourche d’origine par une plus visqueuse
(après il y a les ressort hyper pro, mais plus coûteux). Mais cependant
il peut persister un phénomène de "dribling" (ne pas confondre avec
guidonnage) si l’accord de suspension n’est pas optimal, cela ne nuit
pas à la tenue de route mais cause juste des vibration un peut agaçantes
dans le guidon entre 140 et 170 km/h . Par contre sur le 1300 la fourche
a été revue pour être justement un peu plus ferme et encaisser le freinage
confié aux étriers du R1 . Le freinage, sur le 1300, est impressionnant,
et a côté on a l’impression que bien des motos (y compris le 12) freinent
comme...UN PORTE-AVION ( ça aussi j’ai "conduit" et c’est coton à arrêter)
. Pour ce qui est des suspension AR j’avoue mon faible pour le Ohlins
des versions SP, ils offrent deux avantages : une meilleur tenue de
route en utilisation sport et un meilleur vieillissement des amortisseurs
Yamaha des modèles standards, un point a surveiller notamment pour un
achat d’occasion . d’un point de vue plus subjectif j’adore la ligne
de cette machine qui impose sa présence là où d’autres essaient, telle
la bandit,de cacher leur poids (j’ai toujours du mettre le nez dessus
pour distinguer le 6 du 12) : la XJR crie haut et fort "je suis un gros
roadster" Les points qui fâches (ben oui il y an en a, mais pas beaucoup
) : j’ai déjà évoqué le cas de la fourche (surtout pour les 1200) et
des amortisseur AR donc je n’y revient pas, de même que la boite de
vitesse bruyante, héritage du 1100 XS (prédécesseur du FJ) si Yam savait
faire des boites silencieuses, ça se saurait . Même si il a tendance
à disparaître, le kit "XJR cup" présentait un gros problème : son amortisseur
de direction . Yamaha avait tiré au plus simple et choisit comme point
de fixation : LE COUVRE CULASSE, le résultat est que l’on a pu observer
une consommation excessive de joint de culasse chez certains essorreurs
de poignée, avec des cas extrêmes de culasse faussée Si vous voulez
monter un amortisseur de direction optez pour un modèle, certes plus
cher (environ 2500f), qui se fixe sous la colonne de direction . En
1999 le ligne 4 en 1 des SP fut confié à Carbone force, j’ai entendu
plusieurs fois évoquer des cas où des soudures du collecteur avaient
cassées, j’ai pourtant un 1300 SP 99 dans le sous sol (celui de mon
beau-père) et jusqu’à présent RAS, mais elle n’a que 4000 km (grosse
lopette) Il y a aussi la consommation : c’est un 12 ou 1300, un peut
goinfre dès qu’on le pousse (8-9 l/100 km sur autoroute) mais beaucoup
plus économe si on le même sur le couple Trucs en vracs : Si vous désirez
monter un pot 4 en 1 sur votre XJR il y a quelques modifications à faire
: - remplacer le bouchon de vidange par un autre plus court sous peine
de devoir, à chaque vidange, déposer la ligne . - le silencieux de fixant
en général sur le repose pieds passager, il faut mettre en place une
entretoise (dispo chez Yam) qui se fixe sur le support de ces repose
pied et permet de les rehausser de 2 cm et par la même le silencieux
(voire photo). 2 cm c’est pas énorme mais je connais 2 ou 3 cas "d’oublie"
au montage par des concessionnaires lors de la sortie des première SP
(les Kenny) qui ont valut quelques passage de silencieux en garantie
car en virage ils frottaient trop facilement et sans beaucoup d’angle
. En Résumé pour : -un moulin fiable qui a fait ses preuves - une grande
maniabilité - le look et l’équipement de SP - son couple de tracteur
contre : - consommation - poids (à l’arrêt) Points à surveiller pour
un achat d’occasion : - les suspension AR pour les modèles standards
- les préparation style "cup", et notamment l’amortisseur de direction
- la présence d’une entretoise et le changement du bouchon de vidange
si il y a un 4 en 1 - attention la révision des 24000 km est assez coûteuse
(comme sur toute bécane)
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