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XJR-C 2006 |
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Parmi les XJRmen, il en existe une espèce nommée «
Urbanis Lopettus » que les longues migrations effrayent… Dès lors, pour
se rendre dans le sud de la France, à Aubagne pour être précis, à
l’occasion de la XJRC 2006, certains ont cru bon de s’y rendre sur de
multiples roues plutôt que sur seulement deux. Il est vrai que ce moyen
de transport très répandu sur nos routes, nous permettait de faire moult
économies. Notre logisticienne, Isa pour ne pas la nommée, avait tout
organisé pour nous faire économiser le max de kilomètres à chacun. Le jour du départ, Gab alias La Boulette et son ami Paul arrivant de Hollande en Cherokee (boite automatique, je le précise car c’est important pour la suite) avec leur deux motos sur la remorque avaient comme point de rendez-vous, l’hôtel Nology à Chelles. Tex avait le même et lui arrivait également avec sa moto sur remorque. Stéph avait récupéré quelques jours plus tôt la brèle de Raph qui était déjà sur place. Moi-même, je me rends à Chelles avec ma moto sur la remorque. Récapitulons… Gab, Paul, Tex, Stéph, Isa et moi sommes à Chelles avec nos motos… soit 4 XJR, un Speed Triple et un Thunderace… Faut être clair, car la suite n’est pas simple. Nous chargeons, le Speed et le Thunder dans le Master de Stéph, les XJR de Raph et Tex sur la remorque de Tex qui sera accrochée derrière le camion. Celles de Gab et Paul reste là où elles sont derrière la Jeep. Steph et Isa voyage dans le camion, Gab, Paul et moi dans la Cherokee climatisée, c’est mieux… Ensuite Tex part vers Issoudun où il doit récupérer une autre remorque sur laquelle seront chargées les XJR de Tonio et de Stan et qui eux-mêmes voyageront avec Tex. Voilà nous sommes tous répartis dans les véhicules et nous pouvons partir. L’aventure commence !!! Grace aux Talkies Walkies de Stéph, nous nous racontons des conneries entre le camion et la Jeep sachant que Tex est parti par une autre route et si vous suiviez je vous l’ai déjà dit !!! Nous ne sommes même pas à 300 km de Paris lorsqu’une grande gerbe d’étincelle jaillit de dessous la remorque du camion. Stéph réagit avant que je n’ai le temps de le prévenir par le Talkie ! Gab a eu le bon réflexe en laissant une grande distance entre la remorque et sa voiture de peur qu’elle ne se détache. Un fois tous les cinq sur la bande d’arrêt d’urgence autour de la remorque défaillante et serrant les miches à chaque fois qu’un semi-remorque passe sur l’autoroute. C’est à ce moment là qu’Isa a entamé une analyse introspective du bovin stressé vivant au bord du long ruban de macadam (pas les pneus, le goudron…) moi qui croyait que sa passion, c’était les coccinelles… Il faut se rendre à l’évidence, la remorque est morte et nous ne pouvons rien faire pour la réparer, donc nous descendons les XJR de Raph et de Tex, Paul et moi les prenons pour aller jusqu’à la prochaine station car étant donné l’espérance de vie d’un être humain sur une bande d’arrêt d’urgence, moins nous serons nombreux, moins il y aura de victime. Qui n’a jamais conduit la XJR de Tex ne pourra comprendre le fait que je ne me vois pas faire les 600 km restants sur son truc étrange… Après l’avoir essayer, j’ai encore plus de respect pour ce que fait Tex avec… Donc Paul et moi attendons les potes à la station. Mon problème est que Paul ne parle qu’hollandais ou anglais et mon anglais est plus que scolaire et quand vous êtes aussi bavard que moi, ce n’est pas facile… Surtout quand il faut traduire des blagues à deux balles en anglais… Les potes arrivent enfin pour nous dire que nous avons eu beaucoup de chance car en gros la remorque n’a tenu que parce qu’elle s’est posée sur la roue de secours qui était sous la flèche et qu’elle a suivi le camion que parce que l’antivol, un câble bien léger au regard de deux XJR… Stéph a négocié avec le gérant de la station pour laisser la remorque dans un coin pour venir la chercher la semaine d’après. Elle sera réparée par notre ami Stan et elle est maintenant totalement indestructible… Au passage, nous avons laissé un message à Raph pour luire que sa moto n’a rien… Il rappellera quelque peu angoissé !! Etant un emmerdeur notoire, je ne veux pas faire le reste du trajet sur la Texmachine donc on décharge mon Thunder du camion et là, c’est le drame… Impossible de retirer l’alarme… Les emmerdes continuent !!! Quand nous avons chargé les brèle avec Stéph, nous avons laissé le contact sur le Thunder, donc plus de batterie ! Isa va acheter des câbles et nous branchons le Thunder sur la Jeep… Bon tout rentre dans l’ordre, pour le moment… Tex avec Stan et Tonio nous rejoindrons sur l’autoroute avant Valence. Vu que nous ne sommes plus à une heure près, nous décidons de tous nous arrêter pour dîner. Nous repartons de l’infâme restau d’autoroute pour Aubagne. Gab qui est franchement crevé, il vient d’Amsterdam, passe le volant à Stan. Nous roulons tranquille car nous avons eu assez d’émotions pour la journée. Mais… Mon Thunder ayant été croisé entre friteuse et un mixeur, elle consomme pas mal d’huile et tout d’un coup mon voyant d’huile s’allume… Je me porte à la hauteur du camion et fais signe à Isa qu’il faut qu’on s’arrête. Le problème, c’est qu’Isa a cru que c’était urgent et a donc fait passer le message via les Talkies à tout le convoi et Tex s’arrêta sur la bande d’arrêt d’urgence, Stan au volant de la Jeep fit de même avec moi derrière. Le problème est que Stan n’avait jamais conduit de voiture avec boîte automatique et il a débrayé… sur le frein… J’ai cru qu’il y allait avoir une troisième moto sur la remorque de Gab !!! J’ai failli me l’emplafonner force 12. Une fois arrêté, je me suis félicité d’avoir refait mes freins à neuf pour partir à la concentre !!!! Le reste du voyage se passa sans plus aucune aventure… En dehors du fait que Paul et moi sommes arrivés un peu cassé et avec des pneus à moitié carrés, vu qu’il faisait chaud et que nous n’avons fait que de la ligne droite sur 5 ou 600 kilomètres. Mais, les road book concoctés par Bruno nous permirent d’arrondir nos pneus !!! Plus une seule ligne droite pendant 4 jours !!! Voilà juste le trajet aller de la XJRC 2006... |
L'aller
Vendredi sur l'ile du Frioul
Un laveur de carreaux...
Une tite vidéo du Ventoux
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